Dans le salon avec toi ~Léna~

Seize heures, la fin des cours pour moi, j'étais encore dans la salle de professeur, je regarde alors les notes de mes élèves, je fais aussi ça pour l'attendre … lui … c'est vrai que dans la vie de tous les jours, je dis que je l'aime comme un ami, mais c'est sans doute plus, ne voyant qu'il n'arrive pas, je me dirige alors vers le parking de l'université, je prends la route lorsque mon téléphone se met à sonner, c'était ma mère, je lui répond tout en discutant avec elle, elle me tient au courant de l'état de santé de mon père.

Au bout d'une vingtaine de minutes, j'arrive alors à la maison, je me gare, puis je sors alors de ma voiture, je me dirige vers la porte d'entrée. « Léna ? » je lâche sans crier, je sais que mon père et elle ne s'entendaient plus trop, enfin il y a une période, elle a quand même accepter de le revoir et ce n'est pas plus mal. Je l'entends alors me dire qu'elle était dans le salon, je me mets à sourire, puis je m'assois à côté d'elle. « Tu vas bien ? »

Alors que je venais à peine de rentrer de mes cours, j'ai pu entendre la voix de ma sœur pour me faire comprendre qu'elle était dans le salon, je me mets donc à sourire, je suis bien content qu'elle soit venu vivre avec moi, de toute façon, je n'aurais pas su me payer une maison avec mon seul salaire de professeur de sport, c'est pour ça aussi que je me mets dans le coaching sportif … Après tout, si je peux avoir un peu d'argent et aussi des vues sur les plus beaux mecs … il ne faut pas que je m'arrête. Une fois mes fesses posées sur le canapé, je peux sentir qu'elle vient dans mes bras, je sers un peu et je l'entends me dire qu'elle allait mieux depuis que je suis là … Je me mets à sourire légèrement. « Et bah dis donc … Il serait peut-être tant que tu te bouges pour faire des rencontres soeurette … Moi ça va … Enfin je dois bien avouer que mes heures passées à faire un peu de sport et donner des cours, ça m'aide à garder la forme. » Oui, j'évite un peu le sujet de notre père, je sais qu'elle avait accepté de lui pardonner, mais je ne suis pas sûr qu'elle serait prête à entendre de ma bouche les nouvelles de papa. Cependant, je me mets à la regarder dans les yeux. « Et sinon maman ta appeler ? » Je veux savoir parce que je ne veux pas qu'elle se sente exclue.

De tous les enfants de la famille Allister, il est sûr que nous sommes sans doute les moins proches de notre père et c'est sans doute aussi pour ça que tous les deux ont l'est. Non pas que nous formons la fratrie anti Monsieur Allister, mais disons qu'il ne nous as pas épargner, quoi que j'avoue qu'il assez bien prit mon homosexualité et le fait qu'il a voulu protéger Léna de son ex ce n'était pas une mauvaise chose, mais que voulez-vous, nous sommes une famille a fort tempérament, nous n'aimons pas que quelqu'un se mêle de nos vie ou alors nous disent quoi faire.

Ce qui me fait rire avec ma sœur, c'est que combien de fois elle m'a appeler pour dire qu'il y avait des bruits bizarre dans la maison … Alors que je n'étais pas là, enfin c'est de tout petit bruit, je dis toujours comme il y a du bois, que c'est le bois qui travaille … Mais elle est une peureuse, après je dois bien avouer que ça me rassure aussi de savoir parfois que ma sœur est à la maison … Oui, parce qu'elle est du genre à faire attention a tout et puis en plus, comme elle est flic  les gangsters peuvent venir ici .. Après, j'ai beau être homosexuel, ça ne m'a jamais déranger de me battre avec les gens, combien de fois je me suis battu pour défendre mes frères et mes sœurs, enfin Léna étant la plus grande, elle n'avait pas toujours besoin de moi, mais quand même.

J'aimerais bien que ma sœur se trouve quelqu'un, oui … parce qu'hormis son ex qui n'était pas bon pour elle, mais qu'elle aimait, je voudrais qu'elle rencontre quelqu'un de bien et non pas parce que ça me dérange de faire des câlins à ma sœur, nous avons été toujours proche et donc du coup ça ne me dérange pas de lui faire, mais je crois que si elle sortirait avec quelqu'un, elle aurait moins tendance à être proche de moi, ça en devient maladif autant pour elle que pour moi, parce que du coup, nous sommes tout le temps ensemble, notre relation devient très fusionnelle et puis dans le fond, ça me rassure aussi de l'avoir prêt de moi. Au moins, je sais que généralement, je ne passe pas la soirée seul, sauf quand elle bosse. « Oui, ça je n'en doute pas, mais tu devrais aussi sortir dans les bars … Tu sais, ce n'est pas parce que tu es flic que tu n'as pas le droit de t'amuser. » Je me mets à sourire. «  Ah, l'état de papa va mieux. » Je ne glisse pas trop de conversation a son propos vu les événements du passés.

Ce qui me dérange un peu avec la situation de Léna et mes parents, c'est qu'elle et moi … Bah nous sommes revenus parce que notre père n'était pas bien et que du coup,  moi je suis revenu des États Unis et ma sœur est revenu, en gros, même si Léna était un peu en guerre avec notre père, elle est quand même venu pour le soutenir dans sa maladie. Je plonge alors mon regard dans le sien, avec un sourire lorsqu'elle me demande mes amours. « Hum … les amours, tu sais c'est compliqué, depuis que je suis revenu, je n'ai rencontré encore personne deux trois mecs par-ci par-là, mais par respect pour toi, je ne le fais pas ici. » Oui, j'appelle ça du respect, parce que je ne veux pas qu'elle entende … nous avons quand même des murs assez fin.